Après Hendaye et Irun , je suis parti sur le pays basque espagnol avec la 1ere ascension, au col de Izpegy pour basculer sur St Jean Pied de Port.
J'ai emprunté ensuite la route des cols des Pyrénées, dont le 1er col m'a fait mal aux jambes (Col IRATY) avec 11% sur les 3 premiers km, puis 8% sur les 3 suivants et pour atteindre le sommet dans le brouillard, avec les motards et les camping-car qui me doublent sans visibilité.
Je suis passé par Lourdes avant de faire la montée/descente du Tourmalet, où j'avais astucieusement laissé les sacoches au camping de St Marie de Campan en bas de l'ascension, puis repris tout mon équipement le lendemain matin, pour passer le col d'Aspin vers ARREAU.
Fin des ascensions, je descends sur le canal du midi entre Castelnaudary et Carcassonne. Je remonte au nord vers l’Hérault et traverse le parc national du Haut Languedoc. Je me plains sur les routes de ce parc, à aimer ces petits itinéraire, sans circulation, en traversant les villages dépeuplés, avec quelques bosses qui donnent du relief à mon parcours et m'offrent de beaux points de vue sur les vallées verdoyantes et boisées.
C'est ce que je vais tenter de chercher et trouver sur la suite du parcours, vers Bédarieux puis Lodève où je fais un crochet pour visiter Ben', un ami vigneron sur les terrasses du Larzac. Au Caylar, je tombe sur Hubert MARTIN, le pilier-organisateur du festival du Voyage Lent du CAYLAR où j'étais intervenu en 2017. Nous dînons ensemble et sur ses recommandations je passe le lendemain vers Nant et les gorges de la Dourbie avec ses petits villages accrochés aux falaises. Superbes paysages, pour rejoindre Millau. Puis à la sortie de l'Aveyron, je longe les gorges du Tarn au milieu du PN des CAUSSES et remonter vers la Lozère et le PN des Cévennes.
Je continue d’enchaîner les Parcs Nationaux qui me donnent de l'espace vert & frais, sans trop de circulation. J'adore !!!
J’enchaîne donc sur le PN des Monts de Lozère vers Saint Agrève, ensuite le PN du PILAT en Haute-Loire et redescendre sur la Via Rhona, piste cyclable qui longe le Rhône et me guide vers Lyon.
Je me pose le temps d'un week-end pour rencontrer David et essayer le PEDAYAK au plan d'eau de Meysieu/Decine. Je reviendrai sur cette rencontre et essai.
Je rejoins Saint-Etienne, en utilisant le train pour arriver dans les temps de la soirée prévue sur place.
Ensuite, je me dirige vers le nord du département, vers Roanne. Route sans intérêt, sur une départementale avec de la circulation de camion. Je pensais retrouver du plaisir en longeant les canaux parallèles de la Loire, mais c'est d'une grande monotonie. Plat, régulier, et toujours le même paysage. Même les bords de la Loire que je rejoins vers Digoin me laisseront sur ma faim, comparativement au centre de la France de la semaine précédente, entre l’Hérault et le Pilât.
Arrivé à Cosne/Loire, je stoppe mon périple avec un jour d'avance (train prévu initialement à Orléans, pour rentrer sur Paris). Ma jante est déchirée sur la piste de freinage. L'écrou de selle avait, lui aussi, lâché depuis quelques jours. Donc, inutile de prendre le risque de rejoindre Orléans et de rester planté au milieu de nulle-part pour ma dernière journée de vélo. Le train est disponible à Cosne.
Je finis donc mon périple ainsi. 2000km en 4 semaines, avec un coup de cœur pour le centre de la France, à travers les différents Parc nationaux : canal du midi, haut de Languedoc, Causses, Cévennes, Ardèche, Pilat ... bien aimé aussi le pays basque, e long de l'Adour et le coté Espagnol. Moins aimé la coté basque et le tronçon Saint-Etienne/ Roanne / Digoin. mais il faut s'ennuyer sur certaines routes, pour apprécier encore plus les autres routes, plus attractives.
J'ai profité de ces 4 semaines sur les routes de FRANCE, pour adhérer à l'opération "un jour, un déchet" (1dechetparjour.com) dont le concept est de ramasser tous les jours, un déchet, pour sensibiliser à la pollution des routes, rues, places, parkings, ... et dénoncer ainsi l'incivilité de certains qui ne respectent rien.
J'aurai donc pu constater à quels points les bords de routes sont jonchés de détritus (majoritairement, : papiers sales, canettes de bière & soda, pièces automobiles, sacs plastiques, déchets alimentaires, emballages de fast-Food, et même des couches culottes, ...). Bref un tas de saloperies sans arriver à comprendre comment certains en arrivent à ce niveau de vandalismes et surtout intentionnels.
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Je reviens donc sur l'essai du Pedayak et la rencontre avec DAVID, que j'avais contacté juste avant l'été. J'ai essayé son Pedayak, qui est un Kayak à pédale et à hélice, à mains libres.
Vidéo de présentation du Pedayak : VIDEO du PEDAYAK
Ce kayak correspond parfaitement aux voyages que j'imagine prochainement. Il est stable avec ses deux quilles, plus rapide qu'un Kayak normal (10km/h p/r 5km/h), moins de fatigues et d'efforts musculaires (utiliser les jambes et non les bras & dos), plus sécurisant (c'est un Sit-On, donc pas de danger de se retourner et rester coincé sous l'eau), transportable (35kg, 3m50) ... bref. Parfait !!!
Nous allons collaborer ensemble pour utiliser et adapter le Pedayak à mes voyages. Je reçois le PEDAYAK au salon NAUTIC de Paris, début décembre. Je vais le pratiquer cet hiver, d'abord à Royan, avec l'avantage de le tester à contre-courant sur la Gironde mais aussi dans les vagues de la Grande Coté à l'entrée de l'Estuaire. Puis je le remonte sur Paris, pour l'adapter et l’équiper avec le nécessaire de voyage. (poids et répartition des sacs, abri solaire, panneau solaires, etc ... )
Rdv est pris pour être prêt pour un périple à l'été 2020. Lieux et destinations sont à construire cet hiver et au printemps.
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17.Sept. 2019 : Présence en compagnie de ABM (www.abm.fr)
à la Cité de Aventuriers, de la Villette, à PARIS.
à la Cité de Aventuriers, de la Villette, à PARIS.
16-17 Nov. 2019 : festival de Quettehou dans le cotentin. (50)
site : www.festivalduvoyage.fr
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